Copyright : Muriel Pierre/ Sonothèque nomade / A vol d’oiseau

 

« Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles ».

C’est par cette phrase de Christian Bobin que démarre l’aventure d’A vol d’oiseau sur les chemins de Compostelle, une proposition artistique de la Fausse compagnie.

La Fausse compagnie et plus particulièrement Carine Henry et Jérôme Bouvet, couple d’artistes qui a imaginé la Sonothèque nomade, une itinérance pour collecter et partager des chants à travers toutes les langues du monde.

Munis de leur instrumentarium Stroh à pavillons – le colporteur et la collecteuse – ils arpentent les chemins, rues, bistrots ou librairies, champs et maisons pour aller à la rencontre des habitants ou visiteurs, collecter des chants et en partager.

 

 

« A vol d’oiseau » est un itinéraire sonore géopoétique que nous créons dans le cadre de Fenêtres sur le paysage, aventure artistique sur les chemins de Compostelle, animée par Derrière Le Hublot et l’Agence des chemins de Compostelle

Copyright : Muriel Pierre/ Sonothèque nomade / A vol d’oiseau

D’ici août 2022, 7 nichoirs à chants seront ainsi imaginés, construits et implantés en bordure du chemin GR 65, dans 7 communes rurales, en complicité avec autant de partenaires territoriaux ; Nasbinals en Lozère avec Scènes croiséesEspeyrac dans l’Aveyron avec la Communauté de Commune Lot et TruyèreFirmi dans l’Aveyron avec Decazeville CommunautéMontredon dans le Lot avec Derrière le HublotVaylats dans le Lot avec le Parc naturel régional des Causses du QuercyDurfort Lacapelette dans le Tarn-et-Garonne avec Moissac Culture VibrationsCastet-Arrouy dans le Gers avec Le Pays Portes de Gascogne.

Alors que le son d’un chant prend la ligne droite des airs, à vol d’oiseau, le marcheur, lui, pas à pas, suit et dessine la topographie du paysage…pour se retrouver plus loin sur le chemin, ensemble à nouveau.

En posant ces 7 balises sur le chemin GR65 pour quelques années, nous proposons un itinéraire singulier où le tout public pourra venir et revenir. Autonome et libre d’accès, ces 7 nichoirs à chants contiendront chacun des collectages d’ici (récoltés auprès des habitants et des oiseaux locaux) mais aussi d’ailleurs (marcheurs pèlerins rencontrés et chants enregistrés lors de nos précédentes itinérances).

Comme une fenêtre pour voir plus loin et en même temps être attentif à ce qui nous entoure, cette collection d’objets/nichoirs à chants va créer des points de rencontres insolites entre ceux qui vivent proches du chemin, ceux qui le font vivre et ceux qui y passent.
Ces escales curieuses et poétiques seront autant d’invitation à suspendre le temps, à déposer notre multitude, et à la partager pour la garder vivante et rencontrer celle des autres.
Une histoire géopoétique à ricochets sur le GR65, faisant cohabiter en toute simplicité, les valeurs du local et celles de l’universel.

 

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