LPVDA et sa technique du Street poncing

Antoine Guignard, 35 ans, vit en Suisse francophone, entre Leysin et la Vallée de Joux. Issu du monde du graffiti (lettrage, collage, paysagiste et autres formes d’art urbain), cet autodidacte a troqué ses pinceaux contre une meuleuse, une ponceuse et une petite meuleuse sur tige avec lesquelles il produit de merveilleuses fresques sur bois vieilli (en fait, en meulant, il retire la patine et apporte de la lumière). Il commence par les yeux qui lui servent de repères pour la proportion du dessin, s’adaptant au format et à l’environnement de son support.

Cette nouvelle technique, qu’il a baptisée «street poncing», lui est venu suite à l’achat de son chalet en Suisse et en bricolant le bois. Sa carrière a pris aussitôt une autre dimension, entrant de plain-pied dans le top des artistes urbains. Il réalise des fresques singulières, sensibles et bien-sûr très artistiques.

La fresque à la ponceuse d’LPVDA sur le cinéma La Strada

Ce graffeur, paysagiste et street-artiste autodidacte a troqué ses pinceaux contre une ponceuse avec laquelle il réalise de prodigieuses fresques sur des façades en bois. Le résultat est tout simplement époustouflant. C’est sa seconde fresque réalisée en France. De nombreuses personnes l’ont félicité et remercié devant la Strada.

Ainsi, la Destination Pays Decazevillois- Vallée du Lot reçoit un nouveau coup de projecteur avec cet artiste à la renommée grandissante qui demeure attachant comme ses fresques. Les adjectifs et même les superlatifs manquent, tant son procédé original et le résultat délivré bluffent les visiteurs. En s’approchant de sa production decazevilloise, on découvre des détails réalisés avec beaucoup de minutie, notamment les iris de ses personnages ou les arabesques. Étant bien abritée, sa réalisation devrait durer une dizaine d’années.

Sur sa page Facebook, il écrit :

Je n’ai pas de mots pour décrire ce que je vis ici…

C’est le cœur empli de cette émotion qu’il décide d’intituler sa fresque « One piece of peace ».
En ponçant des visages et des chats, LPVDA a souhaité mettre en avant la relation humain/animal apaisée et sereine : un espace où chacun offre et puise dans cette source de joies et de bonheur. Le prisme triangulaire central vient diffuser les ondes de paix, inspirés par cette relation.

Crédit photo : Joël Born

Crédit photo : Joël Born

Crédit photo : Joël Born

Crédit photo : Joël Born

Crédit photo : Joël Born

Crédit photo : Joël Born

Crédit photo : Joël Born

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